Google dévoile Allo, sa messagerie «intelligente»

Voici un petit résumé de ma chronique hebdomadaire à ICI Radio-Canada Mauricie dans le cadre de l’émission 360PM.

Depuis mercredi dernier (21 septembre 2016), l’application de messagerie Allo de Google est disponible pour les téléphones intelligents et fonctionne avec les systèmes Android (Google) et iOS (Apple).

Google Allo vous aide à anticiper et trouver de l’information plus facilement dans vos conversations. En théorie, plus vous l’utilisez, plus Google Allo s’améliore et apprend à vous connaître.

Le seul ennui est que Google Allo fonctionne uniquement en anglais pour le moment.

Un marché saturé

Il y a déjà plusieurs applications de messagerie sur la marché et Google Allo devra notamment rivaliser avec : WhatsApp, Facebook Messenger, Snapchat, Skype, Hangout.

Sans compter qu’Apple a lui aussi amélioré sa propre application de messagerie pour rattraper son retard sur ses rivaux avec la sortie d’iOS 10.

Fonctionnalité

L’application est en mesure de proposer à l’avance des réponses à un message en fonction du contexte et du style de conversation de l’utilisateur, par exemple s’il est adepte des emojis.

Elle sait aussi reconnaître le contenu d’une photo et proposer des remarques adaptées.

Allo permet d’accéder à Google Assistant, en utilisant la mention @google et permet d’exécuter rapidement certaines tâches.

Exemple

  • Quelle est la température?
  • Que se passe t-il dans les nouvelles?
  • J’ai besoin d’un café
  • Qui était le premier président des États Unis

Google Assistant vous affiche la liste de choix sur lesquels vous pouvez cliquer pour obtenir plus d’information.

google_allo_

Comme d’autres applications de messagerie populaires, elle permet de jouer sur la taille des emojis, et d’enrichir les messages avec des « autocollants » (stickers) et autres gribouillis pour personnaliser les conversations.

Allo comporte également un mode « Incognito » qui permet d’envoyer des messages qui disparaissent après quelques secondes, façon Snapchat.

Par Frédéric Therrien

Directeur principal stratégie chez M361